Martin Bradley
Le 25 avril 1964, naissait Martin, notre premier-né. Martin était un enfant toujours souriant et très attachant qui savait charmer les gens. Dès ses premiers pas, il était une véritable tornade. Même à un très bas âge, il savait faire la différence entre le bien et le mal. Tout petit, il prenait plaisir à recevoir les gens comme le maître de la maison. Déjà, au primaire à l'école Sacré-Cœur de Noranda, son grand sens des responsabilités et son respect des autres lui ont valu le poste de président de son école. Martin était un grand amateur de sports, très jeune il apprenait à patiner. Il a touché à différents sports, cependant le hockey, la chasse, la pêche et le ski nautique étaient parmi ses favoris. Il a terminé son secondaire à Boisbriand, où il a également évolué pour l'équipe de hockey Midget AAA. Il se distinguait par la force de son lancer ce qui faisait frémir ses adversaires, il avait même réussi à fracasser la baie vitrée de l'aréna de Noranda. Martin s'est démarqué par son talent de rassembleur et son grand sens de la diplomatie ce qui lui a valu le titre de Monsieur Personnalité au Séminaire de Rouyn-Noranda ainsi qu’au Collège de Boisbriand. Il a terminé ses études, MBA, avec honneur à l'Université de London en Ontario. Lorsqu’il était étudiant, Martin a travaillé en tant que foreur chez Bradley Frères. Il a par la suite occupé le poste de Directeur Général chez Bradley Manufacture pendant deux ans. Il s'est marié avec Diane Gozdz et ils ont eu le bonheur d’avoir une belle petite fille, Kim. L'effort déployé dans tout ce qu'il accomplissait a été une source d'inspiration pour ses sœurs et son frère. Toujours souriant et attentif à tous, il savait écouter et réconforter sans juger. Il aimait discuter de n'importe quoi.
Nous n'aurions jamais pensé que notre fils Martin avec un si bel avenir devant lui mettrait fin à sa vie à 26 ans suite à une maladie mentale. Comment une telle maladie pouvait-elle venir le frapper et nous frapper !
Nous avons dû apprendre à vivre avec la douleur et le fait que la maladie mentale n'épargne personne. Souvent, nous nous questionnons à savoir si la médecine avait été aussi avancée en 1990, qu’elle l’est en 2012, Martin serait-il encore avec nous ? Ce fût une grande perte tant pour la famille et les amis (e)s que pour les collègues de travail. C’est pourquoi nous avons accepté que la Fondation porte le nom de notre fils, un homme que nous avons tant aimé.
Maintenant, notre plus grand désir est que les fonds amassés par le biais de la Fondation Martin-Bradley servent à aider à briser l’isolement !
- Claudette et Wallace Bradley